Deux mesures de « Malagueña » et te voilà lancé dans la vie » (extrait LIFE, Keith Richards). Je pense que toute histoire musicale démarre de manière fortuite, un « détail » au demeurant qui dans le futur façonnera une existence et lui donnera une couleur particulière. J’aimerai évoquer dans cet article la passion au travers du rock et du blues ; Ces musiques qui sont miennes et se situent au plus près de l’âme. J’aimerai aussi parler de ces artistes, chanteurs, musiciens, auteurs, compositeurs qui guident mon chemin, me font croire en l’existence d’une certaine vérité tant ils véhiculent une aura spéciale, brute et belle ; Proche du divin à mon sens.
Ce n’est pas un hasard si j’ai débuté mon article par une phrase extraite de l’autobiographie de Keith Richards. Je me suis littéralement plongée dans cet ouvrage tant je l’ai trouvé intense et passionnant. Outre l’incroyable talent de ce musicien/compositeur, j’y ai découvert un homme avec une intuition remarquable, possédant une intelligence des situations et de la vie en général. Cela me conforte dans cette idée que le talent est certes un cadeau mais ce sont surtout d’autres choses qui font la différence. Keith Richards irradie de tout son être, voire même au-delà : il est selon moi, à 360.
Sur cet exemple, je peux d’ailleurs citer Johnny Cash, Alain Bashung, le guitariste Robin Lemesurier, David Bowie, Johnny Hallyday, Freddy Mercury, Arno. Chacun d’eux possède en commun cette puissance animale, cette force de vie qui me touche en plein coeur. Ces âmes écorchées en perpétuelle recherche de sens, qui se mettent au service de leur art, par simple amour, une totale dévotion envers leurs créations car ils savent bien que cet amour est éternel, incassable, salvateur dans les pires épreuves, enfin à jamais fidèle.
A force, il me semble qu’écrire des chansons devient une obsession. Ce besoin de s’installer dans le cœur des gens, d’essayer de le faire résonner : Une thérapie.
Le roc(k), c’est aussi le rocher en haut duquel on se sent libre. La jeunesse éternelle en marge des conventions ayant constamment besoin de prendre des risques pour ressentir avant de mourir. Ces sensations là ne s’expliquent pas. Rien de cela n’est rationnel. Une connexion à l’univers. Lorsque je parle d’ailleurs de toutes ces notions, je ne peux m’empêcher de penser à des principes de médecine chinoise. L’idée que l’art, notre sensibilité musicale fait partie d’une histoire qui est propre à chacun, cela va chercher dans nos mémoires ancestrales. Je pense que ce qui me touche chez les artistes dont j’ai parlé, c’est aussi (et peut-être surtout) autre chose que leur musique, cela va beaucoup plus loin. Un écho particulier, un uppercut à des émotions personnelles pour certaines enfouies qui ne demandent qu’à sortir, pour d’autres à fleur de peau et qui trouvent en ces personnes quelque chose de rassurant de l’ordre « je suis sans doute différent mais je ne suis pas seul ».
A force, il me semble qu’écrire des chansons devient une obsession. Ce besoin de s’installer dans le cœur des gens, d’essayer de le faire résonner : Une thérapie.
Le roc(k), c’est aussi le rocher en haut duquel on se sent libre. La jeunesse éternelle en marge des conventions ayant constamment besoin de prendre des risques pour ressentir avant de mourir. Ces sensations là ne s’expliquent pas. Rien de cela n’est rationnel. Une connexion à l’univers. Lorsque je parle d’ailleurs de toutes ces notions, je ne peux m’empêcher de penser à des principes de médecine chinoise. L’idée que l’art, notre sensibilité musicale fait partie d’une histoire qui est propre à chacun, cela va chercher dans nos mémoires ancestrales. Je pense que ce qui me touche chez les artistes dont j’ai parlé, c’est aussi (et peut-être surtout) autre chose que leur musique, cela va beaucoup plus loin. Un écho particulier, un uppercut à des émotions personnelles pour certaines enfouies qui ne demandent qu’à sortir, pour d’autres à fleur de peau et qui trouvent en ces personnes quelque chose de rassurant de l’ordre « je suis sans doute différent mais je ne suis pas seul ».
S’ils pouvaient un jour chacun m’entendre, où qu’ils soient depuis leur rocher, je leur dirai simplement « Merci ».
Love and Rock,
Ysé
Love and Rock,
Ysé