Trop souvent j’entends de mauvaises pensées lorsque l’on parle de la ville de Marseille. Des préjugés ancrés dans la tête largement alimentés par les médias qui font de Marseille une zone de non-droit, une ville qui se résume à ses règlements de compte, sa violence, sa saleté et ses matchs de foot.
Et lorsque ces idées là parviennent à mes oreilles, je ne peux m’empêcher de les trouver insupportables et de riposter, sans doute de manière virulente, mais il en va de la mémoire de mes ancêtres, de mon enfance. Bafouer cette ville c’est aussi s’en prendre à tout cela et je le considère comme une attaque. Le respect, ou ce qu’il en reste, est toujours de mise puis je trouve de plus en plus effrayant de constater que l’étroitesse d’esprit et l’ignorance gagnent de nos jours de plus en plus de terrain.
Alors oui, j’ai envie de m’adresser à toutes celles et ceux qui ont une vision bien étriquée de Marseille, j’ai envie de leur dire qu’au lieu de suivre les médias tel un troupeau lobotomisé, de découvrir par eux-mêmes, de s’ouvrir à cette possibilité de se faire LEUR propre idée, Marseille n’est qu’à 3h de Paris, plutôt pas mal pour "une ville du tiers-monde", "comme ils disent"...
Ainsi et à cette unique condition, nous pourrons vraiment en parler vous et moi mais cette fois-ci en intelligence. Même si je doute malheureusement qu’il y ait une quelconque envie de la part de ces médisants. Je pense que c’est d’ailleurs très exactement à ce stade du « franchir le pas » que nous explose en pleine figure l'ignorance et la bétise.
J’ai ma propre vision de Marseille avec cette différence d’y être née donc d’y avoir des racines, j’y ai toujours accordé une importance essentielle car à mon sens, en gardant ses racines, nous pouvons ensuite tout nous permettre, tout essayer, côtoyer qui l’on veut et puiser dans la différence. C’est un gage de liberté pour sa propre vie, les racines…
Et lorsque ces idées là parviennent à mes oreilles, je ne peux m’empêcher de les trouver insupportables et de riposter, sans doute de manière virulente, mais il en va de la mémoire de mes ancêtres, de mon enfance. Bafouer cette ville c’est aussi s’en prendre à tout cela et je le considère comme une attaque. Le respect, ou ce qu’il en reste, est toujours de mise puis je trouve de plus en plus effrayant de constater que l’étroitesse d’esprit et l’ignorance gagnent de nos jours de plus en plus de terrain.
Alors oui, j’ai envie de m’adresser à toutes celles et ceux qui ont une vision bien étriquée de Marseille, j’ai envie de leur dire qu’au lieu de suivre les médias tel un troupeau lobotomisé, de découvrir par eux-mêmes, de s’ouvrir à cette possibilité de se faire LEUR propre idée, Marseille n’est qu’à 3h de Paris, plutôt pas mal pour "une ville du tiers-monde", "comme ils disent"...
Ainsi et à cette unique condition, nous pourrons vraiment en parler vous et moi mais cette fois-ci en intelligence. Même si je doute malheureusement qu’il y ait une quelconque envie de la part de ces médisants. Je pense que c’est d’ailleurs très exactement à ce stade du « franchir le pas » que nous explose en pleine figure l'ignorance et la bétise.
J’ai ma propre vision de Marseille avec cette différence d’y être née donc d’y avoir des racines, j’y ai toujours accordé une importance essentielle car à mon sens, en gardant ses racines, nous pouvons ensuite tout nous permettre, tout essayer, côtoyer qui l’on veut et puiser dans la différence. C’est un gage de liberté pour sa propre vie, les racines…
Marseille a accueilli mes grands-parents et arrières grands-parents, certains venus d’Espagne, d’autres d’Italie. Marseille est un port, terre ouverte sur le monde. Cette ville a ainsi permis à ma famille d’y créer et d’y ré-inventer leurs vies, d’y envisager un futur.
Ma famille y a travaillé, s’est crée tout un entourage solide composé d’amis, de la famille aussi. Une tribu soudée et complice au rythme de parties de pêche, des apéros, de parties de pétanque, de soirées où "l’écran de désinformation" communément appelé télévision n’existait pas et où l’on bavardait le soir entre voisins. Des moments forts tels que les fêtes de Noel, unis dans les épreuves et les joies. Je me souviens, étant petite, n'avoir jamais vu la porte fermée dans ma famille.
Mes parents ont naturellement pris la suite des "traditions familiales", les vacances petits, chaque été dans les calanques, les cabanons ; Ils s’y sont rencontrés, s’y sont aimés.
Pour ma part, je n’ai pas vécu longtemps à Marseille mais j'y suis restée suffisamment pour m’être sentie chez moi, avoir passé du temps dans les calanques l’été, d’y avoir connu mes ancêtres, d’avoir goûté mon premier pastis, avoir gardé l'accent sans jamais cherché à le perdre et enfin d’avoir ressenti une véritable fierté en évoquant tous ces artistes tels Pagnol, Fernandel, Montand ; Ces artistes qui ont tant aimé cette ville et ont si bien su la mettre en valeur. Car Marseille est une ville de douceur et n’a jamais eu vocation à devenir une terre hostile.
Ma famille y a travaillé, s’est crée tout un entourage solide composé d’amis, de la famille aussi. Une tribu soudée et complice au rythme de parties de pêche, des apéros, de parties de pétanque, de soirées où "l’écran de désinformation" communément appelé télévision n’existait pas et où l’on bavardait le soir entre voisins. Des moments forts tels que les fêtes de Noel, unis dans les épreuves et les joies. Je me souviens, étant petite, n'avoir jamais vu la porte fermée dans ma famille.
Mes parents ont naturellement pris la suite des "traditions familiales", les vacances petits, chaque été dans les calanques, les cabanons ; Ils s’y sont rencontrés, s’y sont aimés.
Pour ma part, je n’ai pas vécu longtemps à Marseille mais j'y suis restée suffisamment pour m’être sentie chez moi, avoir passé du temps dans les calanques l’été, d’y avoir connu mes ancêtres, d’avoir goûté mon premier pastis, avoir gardé l'accent sans jamais cherché à le perdre et enfin d’avoir ressenti une véritable fierté en évoquant tous ces artistes tels Pagnol, Fernandel, Montand ; Ces artistes qui ont tant aimé cette ville et ont si bien su la mettre en valeur. Car Marseille est une ville de douceur et n’a jamais eu vocation à devenir une terre hostile.
Accepter que Marseille soit souillée de cette manière, ce serait capituler et trahir la mémoire de tous ceux qui ont aimé et aime toujours leur ville.
Qu’on se le dise et je laisse le mot de la fin à Marcel Pagnol.
Qu’on se le dise et je laisse le mot de la fin à Marcel Pagnol.