Lorsque je tombe sur une oeuvre, quelle qu'elle soit, une chanson, une photographie, un film.. et que cette oeuvre m'apporte autant de force et d'émotions incroyables, je me rends compte de la chance qui m'est donné d'avoir accès à tout ceci.
Cette nuit, il s'agit d'un film-documentaire, un coup de foudre sur l’incroyable histoire de Sisto RODRIGUEZ, chanteur américain des années 70 vivant à Détroit. Bien évidemment, son histoire me touche car elle est musicale, une musique que je ressens énormément mais pas que..C'est également l'homme qu'il est qui est pour moi source d'une grande leçon.
Je serais tentée de vous raconter l’histoire entière mais je ne le ferai pas, je vous la résumerai juste en quelques mots car je pense qu'il est important de courir voir ce film. On ne peut pas ressortir de là sans être touché, on ne peut pas se dire que la magie n'existe pas, on ne peut pas continuer à voir la vie et les choses en général avec un regard blasé, non, c'est impossible à mon sens lorsque "Searching for Sugar Man" se présente à vous et vous en met plein la gueule. Parce que c'est exactement ce qui se joue avec ce gars-là.
Ce film retrace la vie de ce chanteur exceptionnel, mélodiste et auteur incroyablement humain. Une aventure à part, qui n'est sans doute aussi pas un hasard au regard de l'homme. Ce qui me conforte une fois encore dans mon idée que le hasard n'existe pas... Je trouve d'ailleurs que ce film fait réfléchir sur le mystère et les "coincidences", si elles en sont, que renferme la vie.
Sisto RODRIGUEZ a toujours vécu et travaillé à Détroit en vivant une existence des plus simple.
Cet homme fait des chansons, son écriture est « près de l’os ».
Cause I lost my job two weeks before Christmas
And I talked to Jesus at the sewer
And the Pope said it was none of his God-damned business
While the rain drank champagne
My Estonian Archangel came and got me wasted
Cause the sweetest kiss I ever got is the one I've never tasted
Oh but they'll take their bonus pay to Molly McDonald,
Neon ladies, beauty is that which obeys, is bought or borrowed
Extrait « Cause » (1971)
Cette nuit, il s'agit d'un film-documentaire, un coup de foudre sur l’incroyable histoire de Sisto RODRIGUEZ, chanteur américain des années 70 vivant à Détroit. Bien évidemment, son histoire me touche car elle est musicale, une musique que je ressens énormément mais pas que..C'est également l'homme qu'il est qui est pour moi source d'une grande leçon.
Je serais tentée de vous raconter l’histoire entière mais je ne le ferai pas, je vous la résumerai juste en quelques mots car je pense qu'il est important de courir voir ce film. On ne peut pas ressortir de là sans être touché, on ne peut pas se dire que la magie n'existe pas, on ne peut pas continuer à voir la vie et les choses en général avec un regard blasé, non, c'est impossible à mon sens lorsque "Searching for Sugar Man" se présente à vous et vous en met plein la gueule. Parce que c'est exactement ce qui se joue avec ce gars-là.
Ce film retrace la vie de ce chanteur exceptionnel, mélodiste et auteur incroyablement humain. Une aventure à part, qui n'est sans doute aussi pas un hasard au regard de l'homme. Ce qui me conforte une fois encore dans mon idée que le hasard n'existe pas... Je trouve d'ailleurs que ce film fait réfléchir sur le mystère et les "coincidences", si elles en sont, que renferme la vie.
Sisto RODRIGUEZ a toujours vécu et travaillé à Détroit en vivant une existence des plus simple.
Cet homme fait des chansons, son écriture est « près de l’os ».
Cause I lost my job two weeks before Christmas
And I talked to Jesus at the sewer
And the Pope said it was none of his God-damned business
While the rain drank champagne
My Estonian Archangel came and got me wasted
Cause the sweetest kiss I ever got is the one I've never tasted
Oh but they'll take their bonus pay to Molly McDonald,
Neon ladies, beauty is that which obeys, is bought or borrowed
Extrait « Cause » (1971)
Cet homme a réalisé ses albums auprès des plus puissants producteurs américains. Tout porte à croire que RODRIGUEZ emprunte la route du succès. En effet Il vendra son album.. mais il en vendra 6 aux Etats-Unis et restera parfaitement inconnu du grand public !. Mais au même moment, ce que RODRIGUEZ ignore, c’est que ses chansons sont en train de bouleverser un pays et ainsi créer un véritable cataclysme historique en Afrique du Sud, plongée dans l'apartheid. RODRIGUEZ est devenu une icône là-bas, il est incontournable.
On le fait passer pour mort car l'homme reste des plus inaccessibles, silencieux. On le fait mourir sur scène, un suicide en direct. Une fin des plus tragique et incontournable lorsque l'on est une icône, n'est-ce pas ?!.
En réalité RODRIGUEZ est bel et bien vivant, loin de toute cette agitation mais surtout ignorant totalement son existence. Comme chaque jour, il se rend à son travail, une vie de chantier, une vie de dur labeur mais toujours en costume et transcendant encore une fois les réalités parfois difficiles de la vie, de son quotidien et insufflant ses pensées positives à chacun. Il baigne dans le partage avec cette force de caractère et cette fantaisie qui le caractérise.
Un ovni merveilleux.
C'est l'histoire d'un homme, c'est sa belle histoire.
On le fait passer pour mort car l'homme reste des plus inaccessibles, silencieux. On le fait mourir sur scène, un suicide en direct. Une fin des plus tragique et incontournable lorsque l'on est une icône, n'est-ce pas ?!.
En réalité RODRIGUEZ est bel et bien vivant, loin de toute cette agitation mais surtout ignorant totalement son existence. Comme chaque jour, il se rend à son travail, une vie de chantier, une vie de dur labeur mais toujours en costume et transcendant encore une fois les réalités parfois difficiles de la vie, de son quotidien et insufflant ses pensées positives à chacun. Il baigne dans le partage avec cette force de caractère et cette fantaisie qui le caractérise.
Un ovni merveilleux.
C'est l'histoire d'un homme, c'est sa belle histoire.
I've played every kind of gig there is to play now
I've played faggot bars, hooker bars, motorcycle funerals
In opera houses, concert halls, halfway houses.
"A most disgusting song"(1971)
I've played faggot bars, hooker bars, motorcycle funerals
In opera houses, concert halls, halfway houses.
"A most disgusting song"(1971)
Retrouvez RODRIGUEZ les 3 et 4 juin 2013 au Zénith de Paris.